Disparition d’Emile : messages ambigus, fichiers pédopornographiques, ce que cherchent les enquêteurs suite aux perquisitions
C’était une révélation inattendue : mardi 7 novembre 2023, presque quatre mois jour pour jour après les faits, de nombreuses perquisitions ont été menées dans le cadre de l’enquête autour de la disparition du petit Emile. Une opération judiciaire “de grande ampleur”. En tout, ce sont pas moins de 36 domiciles et véhicules qui ont été inspectés par les gendarmes de la section de recherches de Marseille. Réparties sur six départements, dont celui des Alpes-de-Haute-Provence, où s’est volatilisé le petit garçon de 2 ans, ces fouilles n’ont pour l’instant conduit à aucune découverte particulière. Mais les investigations sont loin d’être terminées. Sacs, téléphones, ordinateurs… Comme l’avaient rapporté certains habitants perquisitionnés, les enquêteurs ont saisi un certain nombre d’objets au cours de ces opérations.
Et avec le matériel informatique confisqué, les gendarmes recherchent des éléments en particulier. Dans un article paru dans son édition du 15 novembre 2023, Le Nouveau Détective précise ce qui intéresse les enquêteurs. Le contenu de tous les téléphones portables et ordinateurs saisis pendant les perquisitions a été copié, dans le but d’analyser les messageries, galeries photos ou encore les historiques Internet. L’on apprend que ces données sont actuellement analysées par les agents du ComCyberGend (Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace), une cellule spécialisée dans l’investigation informatique. “Ils traquent notamment les messages ambigus, qui trahiraient (...)