Dissolution de l’Assemblée nationale, concrètement qu’est-ce que ça va changer ?

"Après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale", a déclaré Emmanuel Macron dans une allocution télévisée après les résultats des élections européennes. Une décision qui a surpris tout le monde, mais aussi un risque pris par le président de la République après la large victoire de Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Cette décision a en effet divers conséquences, immédiates pour certaines, plus lointaines pour d'autres.

Comme annoncé par Emmanuel Macron, cette dissolution est prévue par l'article 12 de la Constitution française. Après consultation avec le Premier ministre, ici Gabriel Attal, ainsi que les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, le chef de l'État peut donc décider de mettre fin au mandat des députés de l’Assemblée nationale. Cette décision entraîne alors des élections législatives anticipées afin de redessiner la composition de l'hémicycle. Cette dissolution est considérée comme un "pouvoir d'arbitrage" permettant au président de la République de mettre fin à une crise ou un blocage. Les élections législatives, initialement prévues en 2027 dans la foulée de l'élection présidentielle, auront finalement lieu les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024. Le scrutin doit obligatoirement avoir lieu entre 20 et 40 jours après la prononciation de la dissolution de l’Assemblée nationale. (...)

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