Dans un documentaire inédit, Bvlgari met en scène ses rêves de pierres
Les joailliers aiment depuis longtemps faire appel aux stars du cinéma ou de la musique, ou même tout simplement aux sommités médiatiques – qu'on appellerait plus volontiers aujourd'hui les influenceurs – du moment. Cartier avait largement initié ce mouvement au début du XXe siècle en accolant ses créations à des personnalités comme le pionner brésilien de l'aviation Alberto Santos-Dumont tandis que le dandy Boni de Castellane ou l'acteur Rudolph Valentino se chargeaient de propager la gloire de la montre Tank en l'arborant, l'un dans les soirées mondaines, l'autre dans ses films.
Un siècle plus tard, le procédé continue de prouver sa pertinence : seule l'importance des moyens mis en jeu a évolué. Car la joaillerie et la haute joaillerie font désormais partie intégrante de l'industrie du luxe dont elles constituent le segment le plus porteur depuis une dizaine d'années.
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Dans cette industrie, le joaillier romain Bvlgari se taille une place de choix. Sous la présidence de Jean-Christophe Babin, le chiffre d'affaires s'est envolé vers des sommets stratosphériques. Inaugurée il y a cinq ans, la manufacture de bijoux de la maison, d'une taille déjà considérable va s'agrandir dans des proportions conséquentes : située à Valenza, pôle d'excellence de l'orfèvrerie depuis la Renaissance, cette Manifattura qui est déjà le plus grand site de production de bijoux en Europ [...] Lire la suite