Douleurs nociceptives : comment les identifier et que faire pour les soulager ?

Les nocicepteurs donnent l’alerte sous l’effet d’une agression : infection, traumatisme, inflammation. Cette stimulation peut être mécanique ou inflammatoire. Les douleurs nociceptives font partie, avec les douleurs neuropathiques et les douleurs nociplastiques, de ce qu’on appelle les douleurs chroniques. “On parle de douleur chronique lorsque cette douleur persiste au-delà de trois mois. Elle est alors déconnectée de la lésion initiale et perd sa finalité de signal d’alarme. Elle devient une maladie à part entière, décorrélée du traumatisme initial”, explique le Dr Hayon-Sonsino.

La prise en charge de la douleur nociceptive est en premier lieu celle de la cause. Lorsqu’il s’agit d’une douleur aiguë, par exemple une fracture, celle-ci doit être traitée le plus rapidement possible. Et la douleur doit être soulagée : avec du paracétamol, des anti-inflammatoires et parfois une très courte cure de morphine. “On peut associer au traitement une analgésie locorégionale pour endormir spécifiquement la zone douloureuse au moyen d’un petit cathéter placé au contact du nerf, par exemple en attendant que la fracture soit réparée ou que la prothèse soit mise en place. Cela permet aussi d’améliorer la rééducation”, ajoute le spécialiste.

Lorsqu’il s’agit de douleurs rhumatismales arthrosique ou inflammatoires, le fait de prendre un traitement spécifique à cette maladie (anti-inflammatoires stéroïdiens ou non) permet déjà d’améliorer la douleur. On peut également réaliser des infiltrations ou (...)

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