Drag Race France : Mami Watta, toutes les femmes noires de sa vie
Les femmes qui inspirent son drag, son passé religieux, l’acceptation de sa féminité en Côte d’Ivoire… Rencontre avec Mami Watta, finaliste de Drag Race France saison 2.
Avant de « gâter le coin » sur Drag Race France, Mami Watta est passée par bien des combats. De son enfance en Côte d’Ivoire à son arrivée sur les bancs de la fac bordelaise, « l’esprit de l’eau » revient sur l’influence de ses origines ivoiriennes dans son drag actuel.
ELLE. Comment pourrais-tu définir ton drag ?
Mami Watta. Le drag de Mami Watta est noir. C’est un hommage à ma culture. Je dirais que c’est une jolie femme noire qui a envie de montrer son corps et qui est une “supermodel”.
ELLE. Qui sont les femmes qui ont inspiré ce drag ?
Je suis très inspirée par Grace Jones, je lui ai notamment rendu hommage lors de l’un des épisodes. Mais je suis aussi influencée par Naomi Campbell, Beyoncé… J’ai toujours été inspirée par toutes les femmes noires de ma vie : ma mère quand elle se maquillait, les femmes que je voyais dehors. J’ai toujours aimé les représentations de femmes fortes. Petite, je me sentais plus représentée par une femme forte que par un homme fort. Si elles étaient noires, c'était encore mieux.
ELLE. Avais-tu des représentations queer à cette époque ?
Mami Watta. Je viens de Côte d’Ivoire, il n’y avait pas de représentations drag ou queer. Disons que ce n’est pas le pays le plus ouvert sur les questions relatives à l’homosexualité. Nous avions une seule représentation, Gilles Touré, le couturier. C’était LA star queer mais je voulais que la prochaine star queer, ce...
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