"Un dragueur grossier, lourd, inélégant", Jacques Weber s'exprime sur son attitude passée avec les femmes et fait son mea culpa

Jacques Weber, figure éminente du cinéma français, a récemment abordé ses comportements passés à l'ère du mouvement #MeToo. Invité sur le plateau de C l'hebdo sur France 5 face à Aurélie Casse, samedi 8 juin 2024, il a reconnu ses erreurs et évoqué son attitude, qu'il juge aujourd'hui inappropriée. "J’ai été un dragueur grossier, lourd, inélégant…", a-t-il admis, appelant à une introspection collective parmi les hommes. "Il faut aussi que nous, les hommes, reconnaissions qu’on a eu des attitudes totalement discutables", a-t-il confié. Ses propos s'inscrivent dans un contexte plus large où le cinéma français, à l’instar d’Hollywood, fait face à une vague #MeToo. Lors de son intervention, Jacques Weber a également évoqué les "effets pervers et les excès" de l'industrie cinématographique. "Ça m’est arrivé parce qu’on a tous été comme ça pendant des années", a-t-il expliqué.

Le comédien de 74 ans a aussi abordé une polémique récente liée à Gérard Depardieu. En effet, l’acteur avait signé une tribune en soutien à Depardieu, accusé de viols et d'agressions sexuelles, avant de revenir sur cette décision. "J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner. Oui, j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis. Ma signature était un autre viol", a-t-il regretté. "Tout le monde hurlait de rire aux conneries de Gérard [Depardieu]", a-t-il encore raconté, en évoquant l'acteur. Cette prise de (...)

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