Droit à l’avortement : Gérard Larcher s’oppose à l’inscription de l’IVG dans la Constitution

Le président Les Républicains du Sénat Gérard Larcher estime que « l’IVG n’est pas menacée dans notre pays », a-t-il déclaré sur Franceinfo ce mardi 23 janvier, alors que le projet de loi arrive au Parlement.

Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) s'est dit opposé à l'inscription de l'IVG dans la Constitution, promesse d'Emmanuel Macron qui sera débattue à l'Assemblée mercredi, avant d'être examinée ensuite par le Sénat. « L'IVG n'est pas menacée dans notre pays. Si elle était menacée, croyez-moi, je me battrais pour qu'elle soit maintenue. Mais je pense que la Constitution n'est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux », a argumenté le président du Sénat sur Franceinfo, ce mardi 23 janvier.

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« Par tradition, je ne vote pas »

Avant une adoption par le Congrès, réunissant députés et sénateurs, un projet de révision constitutionnelle doit d'abord être voté dans les mêmes termes par l'Assemblée nationale et le Sénat. « Par tradition, je ne vote pas, mais je vous donne un avis très personnel. En conscience, je pense que la Constitution, ce n'est pas ce catalogue-là », a-t-il répété. En cas d'adoption probable dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale mercredi, le texte irait ensuite au Sénat avant une éventuelle adoption par le Congrès début mars par une majorité des trois-cinquièmes.

Sur fond d'inquiétude sur les remises en cause de l'interruption volontaire de la grossesse dans le monde, et notamment aux États-Unis, le texte du gouvernement prévoit d'inscrire dans la Constitution le fait que...

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