Droits des femmes : quel est le collectif Némésis, bloqué lors de la manifestation parisienne du 8-Mars ?
Proche de l’extrême droite, ce collectif habitué aux actions coup de poing n’a pas pu défiler au côté des autres associations féministes samedi, lors de la manifestation parisienne pour les droits des femmes.
L’image était étrange : samedi 8 mars, à une centaine de mètres du vaste cortège parisien d’associations manifestant pour la Journée internationale des droits des femmes, un petit collectif, Némésis, était coincé dans le square du Temple, dans le 3e arrondissement de la capitale. En fin de journée, la cinquantaine de personnes réunies ont finalement eu l’autorisation de rejoindre le défilé, à l’arrière du cortège, encadré par des policiers.
Ce collectif, les principaux organisateurs de la manifestation n’en voulaient pas. Pas seulement pour des raisons idéologiques, mais aussi sécuritaires : la présence de Némésis risquait de déclencher des affrontements. Et pour cause, le collectif, proche de l’extrême droite, attire les foudres de l’écrasante majorité des mouvances féministes depuis sa naissance, en octobre 2019.
Un groupe très proche de l’extrême droite
Némésis est d’abord un collectif éminemment politique, se revendiquant d’une tendance féminationaliste. Ouvertement anti-immmigration, anti-islam et opposé à la transidentité, il est régulièrement accusé de xénophobie et de racisme par ses détracteurs.
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Créé par de jeunes femmes liées à l’extrême droite, le collectif fait campagne pour Marine Le Pen ou s’affiche, comme ce samedi 8 mars, au côté de Sarah Knafo, la seule députée européenne élue du mouvement d’Eric...
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