Des « efforts massifs » sont nécessaires pour réduire la consommation de sel et protéger des vies, selon l’OMS

Certes, le sel (chlorure de sodium) est indispensable à l’équilibre de notre organisme, puisqu’il joue un rôle déterminant dans le maintien de l’équilibre hydrique entre l’intérieur et l’extérieur des cellules, essentiel pour les transmissions nerveuses et les contractions musculaires. Il joue également un rôle important dans l’absorption intestinale du chlore, des acides aminés, du glucose et de l'eau et dans leur réabsorption au niveau rénal. Mais le sel de table est de toutes les cuissons, sur toutes les tables et jusque dans les préparations industrielles. Or, l'excès de sodium est néfaste pour notre santé et en Occident, notre consommation dépasse de loin l’apport quotidien en sel conseillé. La France ne fait pas exception, puisque l’ANSES précise à ce sujet que « la consommation totale de sel des Français est bien supérieure aux recommandations de santé publique. » Compte tenu des habitudes alimentaires des Français, la plus grande partie du sel consommé provient d’abord du pain et des biscottes, puis de la charcuterie, des condiments et sauces, des plats cuisinés, des fromages, des soupes et potages, ainsi que des quiches et pizzas.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le répète pourtant bien souvent : une consommation de sel de moins de 5 grammes par jour chez l’adulte contribue à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et...

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