Electroménager, meuble, alimentaire : acheter des produits imparfaits pour faire des économies

Emballage préservé, calibre respecté, couleur conforme… avant d’être mis en rayon, les produits sont soumis à de stricts contrôles visuels. Gare à ceux qui ne répondent pas aux standards esthétiques : écartés sans ménagement, ils sont remis en stocks ou donnés aux associations – la récente loi antigaspillage interdit leur destruction. Mais pour eux, une autre voie existe, la vente à prix cassés. Petits défauts, grands rabais, c’est une aubaine pour notre porte-monnaie.

Carottes biscornues, haricots trop courts, aubergine tordue… Mal calibrés, 10 % des fruits et légumes sont écartés des circuits de vente, abandonnés dans les champs ou transformés en soupes et compotes. Une question de normes esthétiques impitoyables, imposées par l’Union européenne. Une pomme doit ainsi peser 90 grammes au moins, avec des défauts superficiels, inférieurs à 2 cm de long ou 1 cm 2. Ces exigences n’ont rien à voir avec la valeur nutritionnelle du produit : les éliminés sont aussi frais et bons que leurs congénères standardisés.

Les bonnes adresses

Pour en profiter à peu de frais, rendez-vous chez Finisterestes29 (75 points de vente en Bretagne et ailleurs), Nous Anti-gaspi (33 points de vente), Bene Bono (livraison à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux) ou PimpUp (à Toulouse et Montpellier). A partir de 0,99 € le chou-fleur ou le kilo de carottes.

Saumon, cabillaud ou bar : joliment présentées, les stars des étals se vendent à prix d’or. Pour continuer à manger du poisson tout en préservant (...)

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