Elisabeth Borne veut nommer un "ambassadeur aux droits LGBT+" pour lutter contre l'homophobie

Abaca
Abaca

Un ambassadeur aux droits des personnes LGBTQ. C'est ce que promet de nommer d'ici la fin de l'année la Première ministre Elisabeth Borne. Une annonce lourde de sens à l'occasion du quarantième anniversaire de la dépénalisation de l'homosexualité, mais également, significative dans une société française où l'homophobie perdure malgré la libération de la parole - dans la rue, au sein de la politique, dans le milieu professionnel...

La Première ministre elle-même l'a affirmé en présentant ce tout nouveau poste symbolique, rattaché au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères : "La bataille n'est pas gagnée, il y a encore des étapes à franchir". Dans ses déclarations officielles, observe franceinfo, Elisabeth Borne a également mentionné les discriminations dont font l'objet les personnes transgenres.

Des personnes particulièrement violentées, déplorait un récent rapport de l'association SOS homophobie, ayant dénombré 179 cas de transphobie en France dans son rapport annuel en 2022 , mis en ligne à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.

Un effort suffisant ?

Cependant, nommer Un ambassadeur dédié aux personnes LGBTQ suffira-t-il pour lutter contre l'homophobie ? Ou s'agit-il simplement d'une action symbolique ? On peut s'interroger à l'heure des polémiques engendrées par les nominations de plusieurs ministres ayant par le passé soutenu la Manif pour tous, comme Caroline Cayeux, ministre...

Lire la suite


À lire aussi

Elisabeth Moreno veut s'inspirer de l'Espagne pour lutter contre les violences conjugales
Comment l'aviron aide les femmes à lutter contre le cancer du sein
Une nouvelle campagne de communication pour lutter contre les violences faites aux femmes