Emeline François, battue, harcelée et sous emprise : l’angle mort du suicide forcé

Emeline François, battue, harcelée et sous emprise : l’angle mort du suicide forcé

Une jeune femme de 26 ans, Emeline François, est devenue la 44ᵉ victime de féminicide de l’année, après avoir été violentée par son compagnon pendant près de deux ans. Symbolique de ce fléau méconnu qu’est le suicide forcé, sa mort raconte le pouvoir destructeur de l’emprise.

À l’occasion de   la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, lundi 25 novembre,   Isabelle Fouillot, la mère d’Alexia Daval tuée par son mari il y a sept ans, confie à ELLE : « Tous les ans, les chiffres des féminicides défilent : 100, 120, 140 femmes tuées… On oublie leurs prénoms, on ne sait plus qui est qui. » Et d’appeler à raconter les destins brisés de ces femmes tuées chaque année car elles sont des compagnes, des mères, des filles. ELLE vous propose l’histoire de dix d’entre elles, dix symboles qui, au-delà des drames, démontrent la diversité des féminicides et des histoires qui ne peuvent se résumer à des chiffres.

L'emprise est meurtrière. Elle enferme les victimes dans une spirale de peur, de contrôle et de violence, jusqu'à leur faire perdre tout espoir de s'en échapper. Le 25 janvier 2024, Emeline François, submergée par ce désespoir, a mis fin à ses jours à Ibos, dans les Hautes-Pyrénées. Elle avait 26 ans. Pour échapper à la violence de son partenaire, elle n’a vu d’autre issue que la mort. En se tuant, elle est devenue la 44e victime de féminicide en 2024.

Chaque année, des femmes meurent non seulement sous les coups, mais aussi sous le poids psychologique de relations toxiques et destructrices. On les appelle les victimes de « suicides forcés ». Si ces cas ne sont pas officiellement reconnus comme des féminicides, ils en sont pourtant une forme tout aussi réelle....

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