Emmanuel Macron favorable à l’inscription du consentement pour caractériser le viol dans le droit français

Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé l’inscription du consentement pour caractériser le viol dans le droit français, lors d’un échange avec une association féministe, mercredi 13 mars.

Emmanuel Macron a exprimé son intention d'inscrire dans le droit français la notion de consentement en matière de viol, dans un échange filmé avec l'association féministe « Choisir la cause des femmes » vu par l'AFP ce mercredi 13 mars 2024.

« Je vais l'inscrire dans le droit français », a déclaré le chef de l'État interrogé sur cette question par Violaine Lucas, la présidente de l'association fondée par Gisèle Halimi, le 8 mars dernier en marge de la Journée internationale des droits des femmes. « Qu'on l'intègre dans le droit français, que le consentement puisse être inscrit, ça je l'entends tout à fait », a-t-il ajouté, dans cet échange diffusé sur Instagram dont l'AFP a pu voir la totalité et a pu confirmer l'authenticité. Interrogé, l’Élysée n’a pas souhaité faire de commentaire.

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« S'il le fait c'est une bonne nouvelle »

À l'heure actuelle, l'article 222-23 du code pénal définit le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ».

La notion de consentement, qui a refait surface dans les années 2010 avec l'onde de choc #MeToo, n'y est, elle, pas mentionnée explicitement, et des voix s'élèvent depuis plusieurs mois pour revoir cette définition. « S'il...

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