"J'en prends toute ma part" : Emmanuel Macron fait son mea-culpa lors de ses vœux pour 2025
L'année 2024 ne fut pas de tout repos pour Emmanuel Macron. Extrêmement contesté, le président de la République a vu son parti politique être sanctionné dans les urnes lors des élections européennes du 9 juin 2024. Ce jour-là, c'est le Rassemblement national qui est largement arrivé en tête des votes, en récoltant quasiment deux fois plus de voix que la candidate de la majorité présidentielle. Emmanuel Macron a alors pris la décision de dissoudre l'Assemblée nationale à la surprise générale. De nouvelles élections législatives ont ainsi été organisées les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024. Là encore la coalition présidentielle a été sanctionnée par les Français, en obtenant moins de députés que l'alliance des partis de gauche au sein du Nouveau Front Populaire. Depuis, le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier a été censuré, et celui formé par son successeur à Matignon, François Bayrou, pourrait subir le même sort en 2025.
Mardi 31 janvier 2024, Emmanuel Macron s'est prêté comme chaque année à l'exercice des vœux. Au cours de son allocution télévisée, retransmise en direct sur plusieurs chaînes, dont France 2, le président de la République a été forcé de "reconnaître que la dissolution a apporté, pour le moment, davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français". "Si j’ai décidé de dissoudre, c’était pour vous redonner la parole, pour retrouver de la clarté et éviter l’immobilisme qui menaçait. La lucidité et l’humilité commandent de reconnaître (...)