Emploi : les personnes racisées, premières victimes des discriminations à l’embauche

Selon un sondage Ifop, une personne racisée sur deux aurait été victime de discrimination lorsqu’elle recherchait un emploi. Des discriminations ethniques qui persistent même après l’embauche, et qui peuvent entraver leur carrière.

Lorsque l’on est noir.e, d’origine arabe, indienne ou asiatique, trouver un emploi peut s’apparenter à un parcours du combattant.

C’est ce que montre un nouveau sondage Ifop publié lundi 21 mars. Réalisé auprès de plus de 4 000 salariés pour l’entreprise MakemyCV, il révèle l’ampleur des discriminations subies par les personnes racisées, c’est-à-dire, selon la définition qu’en fait la Cnil, par les personnes appartenant à un groupe ethnique perçu par les autres.

Les musulmans en première ligne

Dans le détail, 51 % des personnes racisées interrogées ont déclaré avoir déjà été victimes de discriminations raciales lors de la recherche d’un emploi, soit trois fois plus que la moyenne observée chez l’ensemble des Français (16 %).

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Ces discriminations ethniques n’empêchent pas seulement les personnes racisées de trouver un emploi. Une fois embauchées, les discriminations continuent d’émailler leur vie professionnelle et peuvent impacter l’évolution de leur carrière, en entravant leurs chances d’obtenir une augmentation ou une mutation. Les musulmans sont les plus nombreux à rapporter ces différences de traitement (40 %). À titre de comparaison, seules 14 % des personnes qui se disent sans religion y ont été confrontées.

Les discriminations portent sur l’ensemble des activités professionnelles, qu’il s’agisse du recrutement, mais...

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