Endométriose : pourquoi et comment tenir un journal quotidien de ses douleurs et symptômes ?

L’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France, ce qui signifie que près d’une femme sur dix est concernée. Les professionnels de santé sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour mieux comprendre la maladie afin d’améliorer la vie des patientes. Mais pour favoriser au mieux leur diagnostic, ces dernières sont invitées à tenir un journal en notant la date, la nature et la sévérité des symptômes ressentis de même que leur impact au quotidien. Ces informations contribueront à décider de la stratégie de traitement mise en place. Voici comment procéder.

Une femme sur 10 est potentiellement concernée par l’endométriose dès sa puberté, soit plus de 1,5 million de personnes ainsi atteintes, souvent sans même sans le savoir. Pour rappel, cette maladie gynécologique complexe qui génère des douleurs chroniques se définit « par la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales » selon l’Assurance maladie. Silencieuse dans quelques cas, l’endométriose affecte lourdement le quotidien de la majorité des femmes qui en sont atteintes, en particulier au moment de leurs règles. Les symptômes peuvent être multiples et liés à la localisation de la maladie, chroniques ou périodiques, en sachant toutefois que leur intensité n’est pas révélatrice de la gravité des lésions. Toujours est-il que, outre des symptômes tels des troubles digestifs et/ou urinaires, une fatigue chronique et des saignements abondants, le symptôme le plus courant est la douleur, qui peut être ressentie pendant les règles, les rapports sexuels (dyspareunie), sur la partie inférieure de l'abdomen et peut irradier jusque dans les jambes.

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A la question de savoir comment poser son diagnostic, l’Assurance maladie rappelle que les femmes atteintes...

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