Endométriose et PMA : à quoi faut-il se préparer ?

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui se caractérise par la présence de lésions semblables à de l’endomètre (muqueuse utérine, qui tapisse l’intérieur de l’utérus) en dehors de l’utérus : sur les trompes de Fallope, sur ou dans les ovaires, sur la vessie, sur le rectum, sur le diaphragme etc. Sensibles aux hormones qui régissent le cycle menstruel (œstrogènes), ces lésions se comportent comme si elles étaient à l’intérieur de l’utérus : elles prolifèrent puis saignent, engendrant inflammation, douleurs et adhérences. La maladie se traduit souvent par des douleurs pendant les règles, mais aussi parfois durant les rapports sexuels, en allant aux toilettes, à l’ovulation ou même en permanence. Le traitement de base de l’endométriose consiste en la prise de médicaments hormonaux (pilule en continu, progestatif) pour arrêter les cycles et mettre la maladie au repos.

Comment l’endométriose affecte-t-elle la fertilité ?

Les chiffres donnés par l’association EndoFrance et l’Inserm (Sources 1 et 2) sont assez clairs : environ 30 % à 40 % des femmes touchées par l’endométriose présentent une infertilité, avec, selon l’Inserm, des taux de fécondité (chance de concevoir) évalués à entre 2 et 10 % par cycle menstruel, contre 25 à 30 % au sein des couples fertiles.

La maladie peut impacter la fertilité féminine de plusieurs manières. « Il peut y avoir des phénomènes inflammatoires, empêchant...

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