Endotest (endométriose) : ce que l'on sait de ce test salivaire qui devrait être remboursé en janvier 2025

Vers la fin de l’errance médicale pour diagnostiquer l’endométriose ? C’est en tout cas le chemin pris par l’exécutif. En effet, sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, espère la prise en charge par la Sécurité sociale “en janvier 2025” d'un test salivaire pour détecter l'endométriose.

En effet, comme l’explique la ministre, “la Haute Autorité de santé vient de mettre en avant l’intérêt de ce test”. Toutefois, “on a encore une expérimentation sur 3.000 femmes jusqu’à la fin de l’année”, souligne Catherine Vautrin. Ces travaux devraient permettre par la suite de “dégager le budget”, afin de permettre la prise en charge. Ce test, dont le coût se situe aux alentours de 1.000 euros. Au total, ce sont "10.000 à 20.000 femmes” qui devraient être concernées. Toutefois, une “dernière validation de la Haute Autorité Santé” est encore nécessaire, souligne la ministre.

Comme l'explique le dossier intitulé Une innovation majeure pour réduire l’errance diagnostique, publié sur le site du concepteur, Ziwig, l'Endotest est un nouvel outil de diagnostic de l'endométriose. Son fonctionnement repose sur le séquençage de gènes spécifiques, et l'utilisation de l'intelligence artificielle pour analyser les données recueillies. Ainsi, l'Endotest permet de dépister avec précision l’endométriose en séquençant les microARN contenus dans la salive grâce à une nouvelle technique, le séquençage de nouvelle génération (NGS). L'Endotest (...)

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