Les enterrements de vie de jeune fille vont-ils trop loin ?

"C'est le troisième EVJF (enterrement de vie de jeune fille, ndlr) auquel je suis invitée cette année, et en toute honnêteté, je n'en peux plus". A 31 ans, Louise est en charge de rassembler les proches de son amie Elsa, qui se marie en septembre, en plus d'être conviée à deux autres événements du genre. Et les exigences de la bride-to-be, comme l'indique l'écharpe qu'elle devra porter tout le week-end, sont nombreuses.

"Elle m'a demandé l'Espagne ou le Portugal, une maison avec piscine et une jolie vue, et des activités qui, je cite, 'feront de belles photos'", nous confie-t-elle en levant les yeux au ciel. Le tout avant juillet pour ne pas empiéter sur ses vacances, mais après le mois de mai pour que le beau temps soit présent. La fenêtre est mince. "On a mis des jours à trouver une date qui convienne à toutes, et je ne vous parle pas de rentrer dans les budgets respectifs".

Au-delà du temps que requiert l'organisation pour celles qui s'y collent, c'est l'argent que devront débourser toutes les participantes en deux, trois jours, qui suscite un certain agacement - légitime et partagé, qu'on se le dise. Pour Louise et ses consoeurs d'aventure, l'enveloppe tourne déjà autour de 300 euros, "uniquement pour le logement, le transport et quelques activités". Restera à payer les consommations sur place et à se partager la part de la principale intéressée.

Occasion de se retrouver ou étalage démesuré ?

A l'origine, les EVJF...

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