Etirements : des gestes simples pour de nombreux bienfaits

C'est Thérèse Bertherat qui a introduit la notion de stretching dans les années 70. Aujourd'hui, l'étirement est devenu un basique de toutes les gymnastiques. Dans son livre, « Etirement et Renforcement musculaire », réédité aux éditions Amphora, Jacques Choque nous explique les bienfaits de l'étirement. Interview.

Pourquoi faut-il s'étirer ?

Pour assouplir notre corps. Et, donc, augmenter la mobilité de nos articulations et de nos muscles, ce qui facilite notre vie quotidienne. Par exemple : en voiture, réussir un créneau n'est pas si difficile, si l'on peut tourner le cou ! Les étirements nous aident aussi à débarrasser notre corps des tensions accumulées durant une journée, à cause du stress ou de mauvaises positions. En s'étirant, on se relaxe, on retrouve du tonus, et on lutte contre la dégénérescence musculaire qui apparaît avec l'âge.

Existe-t-il différents types d'étirements ?

Il y a les « étirements spontanés » : ceux que le corps fait naturellement lorsqu'il se sent fatigué, stressé ou engourdi. Ce sont des mouvements réflexes, comme, par exemple, les bâillements, les haussements d'épaules ou les soupirs. Il y a aussi les « étirements enseignés ».

À quel moment de la journée doit-on s'étirer ?

Le matin, au réveil. L'idéal est d'imiter les chats et les chiens : les pieds à plat sur le sol, on se penche jusqu'à poser les mains à terre. Les fesses vers le plafond et le regard tourné vers les genoux, on tient la position pendant 6 à 10 respirations. Si l'on est sportive, on s'étire avant l'effort (en échauffement) et aussi après (pour échapper aux tensions et aux contractures). Par exemple, après un match de tennis, on étire le dos et les épaules : allongée sur le dos, les bras vers le plafond et perpendiculaires au buste, on cherche...

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