Eva Green : « Je suis assez cérébrale »
L'actrice est parfaite en Milady de Winter dans les Trois Mousquetaires : Milady, de Martin Bourboulon, le second volet de cette superproduction française. A la recherche de rôles exigeants et audacieux, elle prête sa beauté fascinante à l'espionne du cardinal de Richelieu et apporte une touche d'humanité à celle qualifiée de « démon échappé de l'enfer » par Alexandre Dumas. Intelligente, sensible et d'une réelle gentillesse, Eva Green ne joue pas les stars.
Vous êtes l'héroïne de cette suite des Trois Mousquetaires...
Ils sont aussi très présents, mais je suis fière de faire partie de ce projet ambitieux. C'est une grande fresque cinématographique et divertissante avec de la romance, de l'aventure, du danger, des héros mythiques qui appartiennent au patrimoine. Cette version est, par ailleurs, différente des précédentes vues à l'écran, en donnant plus de noirceur et de profondeur aux personnages. Jeune, j'avais lu le roman et je l'ai à nouveau survolé lorsque j'ai été approchée pour ce rôle.
L'insaisissable Milady est un personnage qui vous a inspirée ?
Chez Alexandre Dumas, Milady est plus insondable, presque psychopathe, imprévisible, extrême dans ses comportements. Au cinéma, c'est le film avec Lana Turner, incroyable, incandescente, qui m'avait marquée. C'était très intimidant de reprendre le rôle, mais la Milady que j'incarne dévoile autre chose, notamment son talon d'Achille.
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On comprend que cette femme a vécu une grande histoire d'amour suivie d'une fracture qui ont fait d'elle une anti-héroïne. Je voulais que l'on saisisse ses fêlures et pourquoi elle a ce désir permanent de se venger des hommes.
Elle est également une guerrière. Est-ce un défi physique qui vous a attirée ?
Quand on est acteur, c'est...
