Elles exercent des métiers mal-aimés et témoignent

« Mais pourquoi tu fais ce métier ? », « comment tu peux défendre ce type ? » C'est le genre de remarques qu'elles peuvent entendre en tant qu'avocate pénaliste, pervenche ou contrôleuse des impôts. Mais pourquoi font-elles ces métiers ? Quelles sont leurs motivations ? Témoignages.

Estelle*, ASVP

À 38 ans, Estelle est agent de surveillance de la voie publique depuis 10 ans. Après des études d'esthétique sans avoir obtenu le diplôme, elle est devenue maître-chien dans la sécurité privée. Si les chiens la passionnent, c'est moins le cas des horaires décalés en travail de nuit et des contrats précaires. Ce n'est pas que la sécurité de l'emploi qui l'a attirée dans le métier mais également le fait de prêter main-forte à la population. « Je voulais aider les gens tout en ayant une certaine autorité aussi », avoue-t-elle. Dans le nord de la France, Estelle travaille 37 heures par semaine : « Je sécurise les lieux avec la police nationale et des agents de sécurité, notamment le marché et ses commerçants, explique-t-elle. Je les place et leur fait payer leur place. » La première réaction des gens est souvent négative. « On m'a dit que je ramenais des sous à l’État, que je travaillais pour mes primes, s'indigne-t-elle. Alors que c'est complètement faux. Dans l’esprit des gens, un ASVP est un refoulé de la police alors que ce n’est pas du tout la même chose. »

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