"Oui je suis féministe, car j'ai deux filles !", défend Frédéric Beigbeder dans une interview lunaire

"Je suis féministe, mais aussi hoministe, un mot que j'ai inventé : je défends les hommes". On ne sait pas quelle punchline de cette interview post-#MeToo de Frédéric Beigbeder est la plus ubuesque.

"Je suis féministe, mais aussi hoministe : je défends les hommes"

Les démonstrations médiatiques et littéraires de Frédéric Beigbeder ne sont jamais dépourvues de "bons mots" - sens de l'accroche publicitaire aiguisée oblige - mais parfois, les punchlines ne passent pas. L'auteur de 99 Francs, de retour sur les étalages de librairies pour Un homme seul, biographie romancée de son père - et opus d'une trilogie plus intime composée de Un roman français et Un barrage contre l'Atlantique - s'est laissé aller à quelques réflexions autour du féminisme, des droits des femmes, du mouvement #MeToo...

Et ce, quelques mois après le classement sans suite de la plainte pour viol émise à son encontre.

Le temps d'une brève interview au média Le Crayon, le romancier, qui malmène volontiers les dernières révolutions féministes dans son livre controversé Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé (2023), où il explique que "pour être entendu désormais, il faut être une victime, parce que nous sommes dans un mode de compétition victimaire", l'affirme haut et fort aujourd'hui : "Oui oui, je suis féministe !"

Surprise ?

"Je suis féministe, car j'ai deux filles...", poursuit Frédéric Beigbeder. Une phrase qu'on a tant lu de la part de personnalités controversées (la variante étant : "je suis féministe, car j'ai une mère"). Et l'auteur de l'admettre non sans contrepied : "Je sais que c'est vraiment l'argument con qu'on entend partout,...

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