Face aux critiques sur la pollution de l'air, la RATP se défend tant bien que mal

Sur le quai du RER A à l’arrêt Auber, dans le centre de Paris, une grande boîte rectangulaire traque discrètement les particules fines. C’est un des cinq points du réseau de la RATP, souvent critiquée pour la qualité de l’air, à mesurer la pollution en continu.

Derrière des grilles au centre du quai, à deux mètres de hauteur, deux « têtes de prélèvements » absorbent l’air vers des filtres. Les particules fines sont alors pesées sur des montres en quartz.

« Du matériel à 40 000 euros avec une précision au microgramme », souligne Sophie Mazoué, directrice Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) de la RATP jeudi au cours d’une « journée pédagogique » organisée par la Régie des transports à l’attention de la presse.

Objet d’une enquête du parquet de Paris la RATP a subi le feu médiatique en mai, à la parution d’une étude réalisée pour l’émission « Vert de rage » de France 5. L’étude s’alarmait de niveaux de pollution aux particules fines au-delà des standards recommandés. La RATP assure aujourd’hui être « dans une optique d’amélioration continue » de la qualité de l’air.

Dans cinq stations parmi « les plus fréquentées », dont Auber, des dispositifs de surveillance continue ont été progressivement mis en place depuis 1997. Leurs données sont directement accessibles sur le site de l’opérateur.

Le nouveau matériel, pas plus performant ?

Assurant qu’il n’y a pour l’instant « pas assez d’études d’impact sur la santé pour édicter des normes », la RATP veut « surveiller et agir » explique Marie-Claude Dupuis, directrice stratégie, innovation et développement de la RATP.

Au cours de l’année passée, la qualité de l’air dans le réseau...

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