Comment Facebook et Instagram échouent à lutter contre le trafic sexuel de mineurs, une enquête édifiante du « Guardian »

Facebook et Instagram sont de véritables plateformes de trafic d’enfants, selon une enquête du « Guardian » publiée jeudi 27 avril.

Un travail édifiant. Nos confrères du « Guardian » viennent de publier une « enquête de deux ans » sur la prolifération du trafic d’enfants sur Facebook et Instagram. Selon les journalistes, les prédateurs se servent de ces deux réseaux sociaux pour entrer en contact avec leurs victimes. L’enquête montre à quel point le groupe Meta, propriétaire des deux plateformes, échoue dans la lutte contre le trafic sexuel d’enfants.

Un mode opératoire bien ficelé

Un rapport de l'organisme américain Human Trafficking Institute, publié en 2020, indique que Facebook est la plateforme la plus utilisée par les trafiquants sexuels pour recruter des enfants, talonnée par Instagram et Snapchat. Les prédateurs suivent souvent la même approche, selon l’enquête.

Le criminel commence par envoyer un message à une enfant ou adolescente sur le réseau social. De fil en aiguille, ces derniers se mettent à échanger, puis, le prédateur se met à réclamer des photos dénudées de la jeune fille en échange d’argent. Une fois les premières photos envoyées, le prédateur persuade sa victime de gagner plus en se prostituant. Le cercle vicieux du proxénétisme s’enclenche. Ce dernier se sert alors du compte de sa victime pour « faire de la publicité ». L’exploitation commence.

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Meta n’agit pas efficacement

Pour mener à bien leur enquête, les journalistes du « Guardian » ont...

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