"Je faisais tout à l'envers" : Julie Gayet se confie sur ce trouble dont elle souffre et ses débuts dans le cinéma

Julie Gayet travaille sur un nouveau film. La réalisatrice, qui fête son anniversaire ce 3 juin, a choisi de s'intéresser à la vie d'Olympe de Gouge pour son premier long-métrage de fiction. Un choix tout sauf anodin, puisque la femme de lettres, qui a vécu pendant la Révolution, est à l'origine de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Une pionnière qui a su inspirer la réalisatrice, elle-même impliquée dans le collectif 50/50 (une association pour l'égalité femmes/hommes dans le cinéma, ndlr) ou encore en tant qu'ambassadrice auprès de la Fondation des Femmes. Dans les colonnes de Marie-Claire, le 30 avril 2024, elle est longuement revenue sur le mouvement MeToo, mais aussi sur ses débuts dans le milieu du cinéma.

"Je ne sais pas pourquoi j'ai posé mes limites clairement, retrace l'actrice qui a débuté dans À la belle étoile en 1994. J'allais aux castings avec des copines, pour éviter les mésaventures. Quand je jouais dans les cours de théâtre, j'ai toujours refusé la confusion des rapports de séduction. Or, c'est un métier de désir, on ne sait jamais pourquoi on est choisie. On le fait aussi parce qu'on a des choses à dire, des fragilités". Sa fragilité à elle, c'est sa dyslexie, comme elle le confie à Marie-Claire. "J'étais dyslexique, gauchère, je faisais tout à l'envers, c'était peut-être une autre façon de m'exprimer en faisant ce métier", analyse-t-elle. Un métier d'actrice qu'elle exerce depuis les années 1990 et qu'elle a vu évoluer avec le temps. (...)

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