EN IMAGES - Fanny Ardant fête ses 72 ans : qui sont les hommes de sa vie ?
Happy Birthday ! Fanny Ardant fête, ce 22 mars 2021, ses 72 ans. Exaltée et ne semblant vivre que pour l'intensité des sentiments, la comédienne a toujours mis un point d'honneur à se définir comme une femme libre, quitte à parfois déplaire à certains. À l'occasion de son anniversaire, retour sur la vie et les relations amoureuses de la plus "ardente" des actrices françaises.
Qui est Dominique Leverd, le père de sa première fille ?
C'est en 1974, alors qu'elle est encore une comédienne peu connue que Fanny Ardant rencontre l'acteur et scénariste Dominique Leverd, aux côtés duquel elle joue au théâtre dans la pièce Polyeucte, que dirige celui-ci. Immédiatement, les deux comédiens tombent sous le charme l’un de l’autre et débutent une histoire d'amour qui se concrétisera un an plus tard par l'arrivée de leur fille, Lumir. Le couple se séparera néanmoins quelques années après la naissance de leur premier enfant. Aujourd'hui âgée de 45 ans, Lumir Leverd est mariée depuis 2008 à Olivier Vallencien, un restaurateur, et a accueilli son premier fils Swann en 2009.
Son histoire d'amour avec François Truffaut
Choisie en 1981 par le célèbre réalisateur pour jouer dans son film La femme d'à côté, Fanny Ardant débute avec François Truffaut une relation aussi forte que passionnée. Ébloui par son actrice dont il louait "les yeux noirs, sa grande bouche, sa voix basse, son visage en triangle", le cinéaste décide d'engager Fanny Ardant en lui offrant son premier vrai rôle au cinéma aux côtés de la déjà grande star, Gérard Depardieu. Rapidement, les relations professionnelles entre l'actrice et l'initiateur de la Nouvelle Vague se transforment en relations amoureuses avant de se concrétiser en 1983 par l'arrivée de leur fille, Joséphine. Mais le bonheur ne durera qu'un temps puisqu'en 1984, François Truffaut décèdera à 52 ans d'un cancer du cerveau. Toujours marquée 30 ans après son décès par sa rencontre avec le cinéaste dont elle fût la dernière compagne, Fanny Ardant n'hésitait pas en 2014 à lui rendre encore hommage certaine qu'il avait été l'un des premiers à croire en son talent et à lui donner sa chance au cinéma. "Je pense que la marque indélébile de François, c'est son énergie intense et son amour absolu du cinéma. Sa liberté a fait aussi ce que je suis. Lorsqu'il m'a engagée pour La femme d'à côté, j'étais cataloguée comme actrice de télé après Les dames de la Côte. Lui s'en fichait".
Qui est Fabio Conversi, le père de sa troisième fille ?
Après le décès brutal de François Truffaut, Fanny Ardant a fait la rencontre du réalisateur et photographe italien Fabio Conversi. Issu d’une famille italienne travaillant dans le cinéma depuis trois générations, l'homme réussit à l'époque à séduire et à redonner le sourire à la comédienne encore en deuil. "D’avoir été très malheureuse m’a rendue meilleure", avait un jour déclaré l'actrice qui avoue "tout aimer chez les Italiens". "Même leurs défauts. Je ne connais que les Napolitains et les Romains ; je peux dire que ce sont des jouisseurs. Et moi, j’aime les jouisseurs ! Ils vous embarquent dans leurs excès. Voyez leur façon de draguer : ils osent le grand jeu, se moquent de prendre un râteau. Les Français sont nettement plus prudents", déclarait il y a quelques années celle qui est encore aujourd'hui avec son compagnon et père de sa troisième fille, Baladine, née en 1989.
Son amitié complice avec Gérard Depardieu
Proche de l'acteur depuis leur première rencontre à la fin des années 1970 sur le tournage du film Les Chiens d'Alain Jessua, Fanny Ardant et Gérard Depardieu nourrissent l'un pour l'autre une grande amitié. En 2009, l'actrice se remémorait à ce propos quel comportement avait eu avec elle le père de Julie Depardieu, alors acteur en pleine ascension, face à la jeune débutante qu'elle était. "Sur le tournage des Chiens, j'étais traitée comme une pestiférée. Le seul être humain qui m'ait parlé est Gérard. J'ai découvert un homme qui riait, qui était insolent, vrai. Et puis la première scène que j'ai dû tourner ensuite avec lui dans 'La femme d'à côté' a été déterminante. On devait se serrer la main. Tout ce qui a été dit dans cette poignée de main et dans ce regard échangé perdure depuis trente ans", avait évoqué celle qui, au cours de sa longue carrière, aura eu de multiples occasions de retrouver à l'écran son partenaire de jeu comme dans le film Le Colonel Chabert en 1994 ou la comédie Hello Goodbye en 2008.
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Sa tendre amitié pour Alain Bashung
C'est sur le tournage de Rien que des mensonges en 1991 que Fanny Ardant fait la première fois la rencontre avec le chanteur Alain Bashung à qui elle donnait la réplique dans ce film de la réalisatrice Paule Muret. Sur le plateau à l'époque, l'entente fût évidente entre les deux stars, comme la comédienne le confiait à nos confrères de Gala en 2010. "Je me suis sentie bien avec lui en tant qu'actrice parce que je me sentais bien en tant que femme", racontait celle-ci, soulignant qu'ils était "deux timides" ayant peu à peu appris à s'apprivoiser. "Il me mettait en boîte, il m'appelait 'la grande dame du cinéma français', je détestais ça ! Et puis après, on a beaucoup parlé". L'année suivante en 1992, Alain Bashnug se servira des images de ce même film pour illustrer son célèbre clip Madame Rêve. Après la mort en 2009 de l'auteur de La nuit je mens, des suites d'un cancer des poumons, Fanny Ardant aura une pensée émue pour son grand ami. "Je rencontre peu de gens après les tournages, mais pour certains, leur marque reste indélébile. Dont la sienne".
Pourquoi elle ne s'est jamais mariée ?
Bien qu'elle ait eu une vie amoureuse bien remplie, Fanny Ardant ne s'est pourtant jamais engagée dans le mariage. Grande amoureuse, l'actrice n'a pourtant jamais pu se résoudre à vivre cette vie bien rangée qu'implique à ses yeux la vie maritale, comme elle l'expliquait au magazine Gala en 2017. "Le qui-vive, le manque d’oxygène dans la poitrine en guettant les pas dans l’escalier, la porte ouverte sans savoir ce qui va se passer, qu’est-ce que vous pouvez opposer à ça ? Papa, maman et les enfants, le Frigidaire et la maison de campagne ? Le conjugal ? Pas question !", expliquait celle qui ne veut pas avoir la bride sur le cou et qui reconnait de son propre aveu n'avoir "jamais été l’apôtre de la fidélité". "Je ne dis pas que l’infidélité ne fait pas souffrir, que c’est léger, mais si ça doit arriver, ce n’est pas si grave", plaide celle qui affirme avoir toujours vécu "sans penser, sans faire de plan sur la comète, sans stratégie". Une femme libre en somme.
Son rapport passionné à l'amour
"Très jeune, j’ai été obsédée par l’amour, je pensais que c’était la seule chose intéressante de la vie, tomber amoureux, conserver l’amour, perdre l’amour", confiait en 2017 au micro de Nikos Aliagas sur Europe 1, l'icône du cinéma, qui révèle avoir toujours ambitionné de vivre sa vie pleinement. "J’ai vraiment vécu, j’ai toujours pensé la même chose : on n'avait qu'une vie, il ne fallait pas aimer à moitié, pas pleurer à moitié, pas vouloir mourir à moitié", confiait cette passionnée de l'amour qui ne jure que par l'intensité des sentiments. "Je préférais avoir une vie intense, qu'une vie comme La Petite maison dans la prairie", plaisante cette grande romantique.
Cette chanson que lui a dédié Vincent Delerm
Fanny Ardant a inspiré une célèbre chanson de Vincent Delerm intitulée Fanny Ardant et moi, que le chanteur avait enregistrée sur son premier album en 2002. Dans ce titre inspiré par la comédienne, Vincent Delerm y décrivait avec ce style divertissant qu'on lui connait bien, sa relation imaginaire avec cette grande dame du cinéma français. "J'avais cette photo dans ma chambre d'étudiant, celle dont je parle dans Fanny Ardant et moi. Cette chanson, c'était un témoignage de ma vie", s'est un jour remémoré l'auteur de La Chamade, grand fan depuis toujours de la belle comédienne.
Elle a aussi été une interprète Gainsbourienne
À l'instar de Catherine Deneuve ou encore Isabelle Adjani, Fanny Ardant a elle aussi poussé autrefois la chansonnette sous la direction de Serge Gainsbourg. En 1987, l'actrice avait interprété le titre Dépression au-dessus du jardin, chanson en réalité chantée pour la première fois par Catherine Deneuve en 1981, ainsi que par Serge Gainsbourg qui l'avait ensuite reprise à son compte en 1986, année de la sortie de son film Charlotte for ever. Le 26 février 2021, à l'occasion de l'émission Duo Mystères diffusé sur TF1, Fanny Ardant s'est à nouveau replongée dans le répertoire de Serge Gainsbourg en interprétant en compagnie de Jane Birkin La chanson de Prévert. Une belle performance réalisée par les deux femmes et qui n'avait pas manqué d'enchanter la principale intéressée. "J'adore Jane. Je me suis sentie confortable. Et en même temps, je n'avais plus envie de chanter, bizarrement. Je me disais 'Comment on peut chanter à côté de Jane ?' (...) C'était comme un jeu", avait confié Fanny Ardant, après sa prestation.
Son baiser fougueux avec Nicolas Bedos
En 2019 sortait le premier film de Nicolas Bedos, intitulé La Belle époque, dans lequel jouait Fanny Ardant. Un rêve pour l'acteur et réalisateur qui souhaitait depuis toujours travailler avec celle qu'il s'est même permis d'embrasser pour une scène. Une expérience plutôt agréable du propre aveu de l'actrice, qui, sur le plateau de C à Vous, avait mentionné qu'elle ne serait pas contre de la retenter à l'occasion. Admiratif de la comédienne, Nicolas Bedos n'avait pour sa part pas hésité à prendre l'année dernière sa défense lorsque Fanny Ardant s'était retrouvée attaquée par la presse après s'être réjouie de la victoire de Roman Polanski aux César. "Quand j'aime quelqu'un, je l'aime passionnément. Et j'aime beaucoup Roman Polanski, donc je suis très heureuse pour lui", avait fait savoir la star.
VIDÉO : "Les gens que vous aimez, même contre la police vous les défendriez" : Fanny Ardant prend la défense de son ami Roman Polanski :
Face à la polémique soulevée par ces propos, Nicolas Bedos s'était empressé prendre sa défense sur Twitter. "Je l'aime et quand j'aime, c'est à vie", avait ainsi fait savoir le réalisateur de OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire, plaidant que Fanny Ardant n'avait fait que soutenir un ami.
VIDÉO : Nicolas Bedos vole au secours de Fanny Ardant après ses propos sur Roman Polanski :