Fashion week : le défilé de Pharrell Williams pour Vuitton dans la tourmente

L’association de défense des droits des animaux PETA ne décolère pas suite au premier défilé de Pharrell Williams pour Louis Vuitton. En cause : l’usage de fourrure par le nouveau directeur artistique.

« Une collection qui n’a sa place que dans un musée d’histoire. » L’association de défense des droits des animaux Peta, ainsi que de nombreux défenseurs de la cause animale se sont indignés de certaines tenues proposées par la maison Louis Vuitton lors de son défilé de la Fashion week. Au cœur de la polémique, des vestes en fourrure.

« Plutôt que d’être le créateur innovant dont Louis Vuitton a désespérément besoin pour rester dans l’air du temps, Pharrell Williams a présenté une collection qui n’a sa place que dans un musée d’histoire », a ainsi déclaré Tracy Reiman, vice-présidente exécutive de Peté États-Unis dans un communiqué.

« Horrible sens de la mode »

« Si mutiler des animaux rend Williams "happy", PETA espère que son passage chez Louis Vuitton sera aussi éphémère que la vie des animaux qui souffrent de son horrible sens de la mode », a-t-elle poursuivi, en faisant allusion au tube planétaire « Happy » dont le nouveau directeur créatif des collections homme de Louis Vuitton est l’auteur.

Dans une lettre adressée à Pharell Williams, PETA États-Unis lui a demandé de proscrire la fourrure et les peaux de reptiles, en rappelant que d’autres maisons, comme Chanel, « ont cessé d’utiliser la fourrure et des peaux exotiques ».

À l’extrême inverse, Louis Vuitton a inauguré l’an passé deux nouveaux ateliers de travail de peaux exotiques en France…

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VIDÉO-Avec Pharrell Williams, la mode comme expérience multiculturelle chez Vuitton