Fausse couche : ce qu’il faut savoir sur l'avortement spontané

En France, 15 à 20 % des grossesses se solderaient chaque année par un avortement spontané. Dans environ 8 cas sur 10, la fausse couche survient avant 12 semaines de grossesse (avant 14 semaines d'aménorrhée), soit durant le premier trimestre.

Plus rarement, elle peut aussi se produire au second trimestre, généralement entre 13 et 24 semaines de grossesse (entre 15 et 26 semaines d'aménorrhée). Généralement, la fausse couche reste un problème isolé : les cas de fausses couches à répétition (trois avortements spontanés consécutifs et plus) concernaient moins de 2% des femmes enceintes.

Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on parle de fausse couche (ou de "fausse couche spontanée") lorsque le foetus meurt avant la 28ème semaine de grossesse (30ème semaine d'aménorrhée). Après ce délai, les médecins parlent ensuite de mortinaissance.

Globalement, la fausse couche se manifeste par une perte de sang (saignements vaginaux) anormale et rouge foncé accompagnée de douleurs ressemblant à celles des règles, en plus intenses. Si tout a été évacué, les symptômes cessent rapidement : on parle de fausse couche complète.

En cas de fausse couche hyperalgique en revanche, les douleurs et les saignements vaginaux ne s'arrêtent pas car l'utérus se contracte pour expulser les derniers reliquats de la grossesse.

Reste aussi le cas de la fausse couche hémorragique, caractérisée par des saignements vaginaux abondants et incessants : il faut consulter très rapidement un médecin car tant que (...)

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