Faustine Bollaert : ces drames de jeunesse dont elle ne s’est jamais vraiment remise
Ce jeudi 21 juillet 2022, Faustine Bollaert est aux commandes de l’émission de France 2, "Un flirt & une danse". Une autre émission sur le thème de l’amour pour la présentatrice star du service public, qui a elle-même été confrontée à un immense chagrin provoqué par la perte de celui qu’elle aimait tant... entre autres.
Voilà plusieurs années maintenant que Faustine Bollaert rayonne sur France Télévisions. Chaque jour, aux commandes de son émission "Ça commence aujourd’hui", la présentatrice nous fait découvrir des histoires de vie pas comme les autres, avec humour, bienveillance et sensibilité. Côté vie privée, la maman d’Abbie et Peter, fruits de ses amours avec l’écrivain Maxime Chattam, a vécu des drames personnels qui ont forgé son tempérament rieur et optimiste. Mais pas facile de se construire au milieu des deuils consécutifs…
Vidéo. La Minute de Faustine Bollaert
Faustine Bollaert a vécu des drames très jeune
Si Faustine Bollaert a aujourd’hui trouvé un bel équilibre sentimental au bras de son époux, avec qui elle partage la passion des histoires terrifiantes, elle a, plus jeune, vécu le pire : la perte de son premier petit ami. D’ordinaire plutôt discrète sur ses chagrins intimes, Faustine Bollaert s’était laissée aller à quelques confidences en 2019, sur le plateau de l’émission de Michel Cymes "Ça ne sortira pas d’ici". "J'ai perdu mon petit ami aussi d'un accident de moto, quand j'avais..." avait-elle commencé, soudainement submergée par l’émotion. Et de poursuivre, plus précise : "C’est la première fois que j'en parle, je n’avais pas 18 ans. C’était mon premier grand amour."
Une période douloureuse pour la jeune Faustine Bollaert qui, à cette époque, se remettait déjà difficilement de deux autres pertes. D’abord celle de sa meilleure amie d’enfance : "Je n’avais pas 10 ans quand j’ai perdu ma meilleure amie. J’ai passé la matinée à attendre qu’elle vienne s’asseoir à côté de moi, en classe. Elle était là la veille… Ce jour-là, elle n’est pas venue. Et tous les jours d’après, sa place restera vide." Puis, celle de sa grand-mère maternelle : "Elle est morte dans mes bras. Peu importe, ça arrive à tout le monde en fait. Mais j'ai eu sur l'adolescence un condensé de deuils, qui ont fait que j'avais un rapport très particulier avec la mort, ça m'intriguait, ça me fascinait, ça ne me faisait pas peur, mais c'est un sujet qui revenait beaucoup dans ma vie."
Derrière ce sourire si communicatif qu’elle s’emploie à garder chaque semaine sur le service public, Faustine Bollaert cache des douleurs. Et puis il y a d’autres drames, survenus avant sa naissance, mais qui n’ont jamais quitté son esprit...
"Tout à coup, plus personne, plus rien"
En 2021, dans les colonnes du magazine Gala, l’animatrice est revenue sur la disparition de sa grand-mère paternelle qu’elle n’a, hélas, jamais connue. "Elle est l'un des grands mystères de ma vie" a-t-elle déploré. Une grand-mère qui est tragiquement décédée en 1974, avec la tante et l’oncle de Faustine Bollaert, dans un accident d'avion. Si l’animatrice est née cinq ans après le drame, le souvenir des défunts a rythmé son enfance. "J'ai toujours été curieuse à son sujet car mon père m'a toujours dit que je lui ressemblais énormément. Elle était très drôle, faisait le pitre et aimait profondément les autres". Des traits de caractère qu’elle semble avoir reçu en héritage : "Lorsque je questionne mes parents sur cette grand-mère, j'ai l'impression que j'ai beaucoup hérité d'elle. Ne pas l’avoir rencontrée est l'un des grands regrets de ma vie."
Vidéo. Faustine Bollaert en pleine tristesse : l'animatrice confrontée une nouvelle fois à un décès
Sur le plateau de Michel Cymes, Faustine Bollaert était donc revenue sur ses jeunes années émaillées par le deuil et le chagrin. Pas évident de se construire après la perte d’autant d’êtres aimés. "Tout à coup, plus personne, plus rien. Je ne me plains pas : tout le monde doit vivre des deuils. Simplement, les miens me sont arrivés à l’adolescence, à un moment où se forge fondamentalement la personnalité." De ces drames, Faustine Bollaert a su tirer des enseignements, douloureux certes, mais qui l’aident aujourd’hui à concevoir la vie d’une autre façon : "La disparition, du jour au lendemain, je connais. Je sais que tout peut s’arrêter comme ça. Ça donne la peur, permanente, de perdre ceux qu’on aime… Et une urgence à vivre (…) Je n’aurais jamais le temps pour tout faire, donc je préfère aller à l’essentiel et à l’extraordinaire. J’ai besoin de passion."
La passion, l’essentiel, l’extraordinaire, Faustine Bollaert ne cesse de le découvrir chaque jour à travers les histoires de celles et ceux qui viennent témoigner dans "Ça commence aujourd’hui". Une jolie façon de tromper la mort.
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