“Il faut que j’apprenne à m’aimer comme ça” : à 47 ans, Bérénice Béjo évoque son rapport à l’âge et au corps

À l’occasion de la sortie du film Sous la Seine, le 5 juin 2024 sur Netflix, Bérénice Béjo a accepté de se confier au Magazine L’Équipe. La comédienne a notamment évoqué son rapport au corps, qui n’est autre que son outil de travail, mais aussi au temps qui passe et à la nécessité d’apprendre à s’accepter.

Apprendre à aimer son reflet dans le miroir, “c’est un travail”. Et malgré l’essor du mouvement body positive, les femmes sont de plus en en plus complexées. Selon un sondage Ifop pour Femme Actuelle, elles étaient 46 % à déclarer ne pas aimer leur corps en 2013. Dix ans plus tard, une seconde étude* portait ce chiffre à 60 %. Et le pourcentage ne fait qu’augmenter avec l’âge. Pourtant, certaines ont réussi ce chemin d’acceptation de soi. Amanda Lear se trouve “mieux maintenant”, Véronique Jannot “tient à ses petites pattes d’oie”, tandis qu’Évelyne Dhéliat “se sent bien” dans son corps de 75 ans. Bérénice Béjo, elle, y travaille toujours. C’est ce qu’elle a confié dans une interview pour la rubrique “Fenêtre sur corps” du Magazine L’Équipe, ce dimanche 2 juin 2024. À l’occasion de son rôle dans le film Sous la Seine, dont la sortie est prévue sur Netflix le 5 juin, la comédienne s’est confiée sur son rapport au corps et à l’âge. Car à 47 ans, elle commence tout doucement à en voir les effets.

Pour Bérénice Béjo, les acteurs sont “comme tout le monde” : ils “ne s’aiment pas tous les jours”. Elle-même “essaye de ne pas trop se regarder”. “Je vois bien ce qui est en train de vieillir, ce qui est en train de changer et c’est normal, confie toutefois la star franco-argentine. Je ne veux pas me prendre la tête, il faut que j’apprenne à m’aimer comme ça, c’est un travail mais on le fait tous.” En effet, Bérénice Béjo estime qu’il est difficile aujourd’hui d’ignorer les effets du temps, (...)

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