Un faux recruteur condamné pour harcèlement sexuel

Selon Le Parisien, vendredi 24 mars 2023, Armand Taïeb a été condamné à 18 mois de prison dont neuf avec sursis pour harcèlement sexuel. L'homme, marié et père de deux enfants, n'était pas présent au tribunal pour entendre la décision de justice. Âgé de 34 ans, le père de famille se faisait passer pour un recruteur. Patron d’un confidentiel magazine en ligne consacré à la voiture électrique, il piégeait des jeunes femmes en organisant des faux entretiens d'embauche en visioconférence, en promettant un stage juridique dans un cabinet d'avocats d'affaires. Une quinzaine d'étudiantes ont porté plainte contre lui. Pour la quasi-majorité, il s'agissait de leur premier entretien d'embauche. Elles avaient été contactées en 2021, sur le réseau social LinkedIn. Lors des rendez-vous, Armand Taïeb gardait sa caméra éteinte et ne tardait pas avant de tenir des propos déplacés aux jeunes filles.

"Il m’a demandé de soulever mon chemisier", avait raconté Cléo, selon Le Parisien. À d'autres jeunes femmes, Armand Taïeb avait demandé si elle était prête "à jouer du poignet", il avait expliqué que ses stagiaires "l’aidaient à se détendre". "Il m'a demandé si je pouvais travailler avec un œuf", a raconté une plaignante à la barre, elle recevra ensuite une photo d'un vibromasseur. Face à ces accusations accablantes, le faux recruteur nie tout harcèlement sexuel. Il indique, très sûr de lui, qu'il s'agit en réalité d'un "problème d'interprétation". Ces propos relèveraient, selon lui, de sa "liberté (...)

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