Femme fontaine : comment s’explique l'éjaculation féminine et peut-on le devenir ?

L'expression "femme fontaine" ne date pas d'hier : c'est le médecin grec Hippocrate (460-370 avant JC) qui a le premier évoqué l'éjaculation féminine, la comparant tout naturellement à l'éjaculation masculine. Par la suite, de nombreux chercheurs et professionnels de santé se sont penchés sur le sujet – d'Aristote à Galien, d'Ambroise Paré à Reinier De Graff, d'Alexander Skene à Gräfenberg. Et de nos jours, la "femme fontaine" n'a certainement pas fini de faire parler d'elle !

Difficile à dire tant le sujet de l'éjaculation féminine semble tabou. Deux études réalisées dans les années 1990 avancent des chiffres relativement précis : entre 40 % et 54 % des femmes auraient déjà connu une "expulsion liquidienne lors d'un orgasme" ou "une émission de fluide durant un rapport sexuel". Le phénomène ne serait donc pas particulièrement rare.

En anglais, le verbe "to squirt" signifie "gicler". "Ce terme anglophone désigne l'éjaculation féminine mais dans un contexte bien spécifique : celui... des sites pornographiques !" s'amuse Céline Vendé, sexologue et thérapeute de couple. Dans le détail, le "squirting" est une catégorie particulière de vidéos, où on peut généralement voir des femmes fontaines en pleine action.

"Il y a un fantasme autour de la femme fontaine : il se dit que, si la femme éjacule beaucoup, c'est qu'elle a éprouvé beaucoup de plaisir, analyse la spécialiste. Or, c'est loin d’être systématique : chez la femme, l'éjaculation est avant tout une réponse à une stimulation intravaginale, (...)

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