Une femme jugée pour le meurtre de son mari : entre violences passées et légitime défense
Alors que les féminicides sont bien plus nombreux en France, une femme est jugée pour « meurtre sur conjoint », depuis ce mardi 18 février. Fatma A., 51 ans, est accusée d’avoir tué son mari en août 2022 après une violente dispute. Ancienne victime de violences conjugales, elle soutient avoir agi en légitime défense après des agressions physiques et sexuelles.
Un cas inédit dans un pays où la violence conjugale est dominée par les hommes. Depuis cette semaine, une quinquagénaire est jugée devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour « meurtre sur conjoint ». Concrètement, cette femme est accusée d’avoir tué son mari, avec lequel elle était en instance de divorce, depuis août 2022. Le soir du drame, le couple se serait violemment disputé, débouchant sur une issue fatale. Par le passé, l’autrice présumée des faits avait subi des violences conjugales de la part d’un autre conjoint.
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« Chéri, chéri, réponds-moi ! Aïssa, je t’aime », aurait lancé Fatma.A à son mari, dans un moment de désespoir, selon les informations du journal « Le Parisien ». Penchée sur le corps de son conjoint, un couteau ensanglanté à la main, elle aurait ensuite appelé les secours. En garde à vue, cette femme âgée de 49 ans à l’époque avait assuré qu’elle n’avait pas l’intention de donner la mort à son conjoint, ce 22 août 2022, dans son appartement du Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis.
Pas d’intention de tuer
Au cours de ses interrogatoires face à la juge d’instruction, l’inculpée répètera sans cesse l’absence d’intention derrière son geste meurtrier. Aujourd’hui âgée de 51 ans, elle est jugée à partir de ce mardi 18 février et pendant quatre...
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