Les femmes subissent davantage de modifications cérébrales après la ménopause

Les femmes ménopausées présenteraient davantage de minuscules lésions de la substance blanche cérébrale, ce qui accroît leur risque d’AVC et de maladie d’Alzheimer.

Étape aussi importante qu’inéluctable dans la vie des femmes, la ménopause s’accompagne bien souvent de changements physiologiques et physiques.

Une nouvelle étude publiée dans la revue « Neurology » vient de mettre à jour un nouveau phénomène auquel seraient davantage confrontées les femmes ménopausées : des micro-lésions de la substance blanche.

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Un biomarqueur de la maladie d’Alzheimer

Indispensable à nos fonctions cognitives, cette substance blanche est constituée de millions de « câbles » (axones) qui connectent les uns aux autres les neurones des différentes régions cérébrales.

Avec l’âge, il n’est pas rare que de minuscules lésions de la substance blanche, appelées hyperintensités, apparaissent. Il a déjà été prouvé qu’elles étaient un biomarqueur associé à un risque accru d'accident vasculaire cérébral, de maladie d'Alzheimer et de déclin cognitif.

Comme l’explique Monique M. B. Breteler, du Centre allemand des maladies neurodégénératives (DZNE), à Bonn, en Allemagne, ces lésions de la substance blanche « augmentent avec le vieillissement du cerveau et, bien que leur présence ne signifie pas qu'une personne va développer une démence ou avoir un accident vasculaire cérébral, des quantités plus importantes peuvent augmenter le risque d'une personne ».

Les femmes ménopausées en première ligne

En l’occurrence, cette nouvelle étude...

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