Festival de Cannes 2024 : « Anora » de Sean Baker Palme d'or

Pour paraphraser l’introduction en hommage à George Lucas de Camille Cottin, la célébration interstellaire a pris fin ce samedi soir avec le palmarès des huit Jedi et de leur maitresse Greta Gerwig. Si la compétition a été jugée en demi-teinte, peut-être en raison de grands maitres pas à leur sommet - citons Francis Ford Coppola avec « Megalopolis » et David Cronenberg avec « Les Linceuls » - et d’une accumulation de films qui ne leur permet pas toujours d’être appréciés à leur juste valeur émotionnelle, le palmarès a fière allure, récompensant les meilleurs films... dans le désordre. « Nous avons eu l'embarras du choix », a expliqué la présidente du jury Greta Gerwig. « Nous avons essayé de trouver un équilibre », a ajouté l'actrice Lily Gladstone, « ce fut une coopération entre nous tous ».

La Palme d'or a couronné « Anora » de Sean Baker, formidable film à qui l'on prédit une pluie de récompenses et aussi un franc succès public. Ce faux remake de « Pretty Woman » avec une actrice fabuleuse, Mikey Madison, a fait pleurer et rire la Croisette lors d'une séance en apesanteur - c'est aussi ça la magie du Festival de Cannes. « C'est incroyable », a-t-il expliqué, très ému. Il a remercié sa mère qui l'a initié au cinéma à l'âge de 5 ans et son épouse, Samantha Quan « (sa) muse, mon essentiel ». Il a enfin eu une pensée pour toutes « les travailleuses du sexe ».

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