Festival de Cannes : Ruben Östlund promet une présidence « démocratique »

Président du jury de la 76e édition du Festival de Cannes, le cinéaste suédois Ruben Östlund promet l'impartialité pour classer tous les films sélectionnés.  - Credit:JAIME REINA / AFP
Président du jury de la 76e édition du Festival de Cannes, le cinéaste suédois Ruben Östlund promet l'impartialité pour classer tous les films sélectionnés. - Credit:JAIME REINA / AFP

Avec lui à la tête du jury au Festival de Cannes, grands noms comme nouveaux venus auront tous leurs chances. Dans un entretien à l'Agence France-Presse, le cinéaste suédois Ruben Östlund promet l'impartialité, quitte à laisser le Britannique Ken Loach lui voler son rêve d'être le premier à avoir trois palmes d'or.

Cannes « est l'une des rares arènes où l'on a le sentiment que, certes, l'argent joue un rôle, mais que l'on ne peut pas acheter sa position dans la compétition », avance le réalisateur de 49 ans, interrogé mardi 18 avril depuis le jardin de sa maison de Campos, à Majorque.

« Par exemple, on peut faire un petit film iranien réalisé par un réalisateur de 19 ans au format DV à côté de films à très gros budget. Et ces deux films devraient être évalués de la même manière lorsqu'on les regarde », assure l'homme aux deux palmes d'or (The Square en 2017, et Sans Filtre en 2022), à quatre semaines de l'ouverture du prestigieux festival.

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L'éloge du cinéma face aux plateformes

Dans un cinéma mondial en plein doute face à l'émergence de Netflix et consorts, Ruben Östlund affiche la confiance bravache de celui qui exclut de réaliser pour une plateforme, par amour pour le septième art et par fidélité pour ses distributeurs. « Le cinéma est aujourd'hui l'une des rares salles où nous regardons des choses ensemble », plaide le quasi-quinquagénaire à la mèche rebelle.

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