Ce film québécois sur les groupies d'un serial killer est une énorme claque

Ce film québécois sur les groupies d'un serial killer est une énorme claque - ESC Films
Ce film québécois sur les groupies d'un serial killer est une énorme claque - ESC Films

On ressort groggy du thriller québécois "Les chambres rouges", bombe visuelle et sonore qui relate la rencontre entre deux groupies d'un tueur en série (présumé). Sujet bien touchy, regards féminins, ambigueté totale... On vous en dit plus, sans spoiler.

Il aurait torturé, violé, tué, trois ados, et parmi elles, une gamine de seulement 13 ans. Ce sont ces faits monstrueux qui pèsent sur un présumé tueur en série, objet d'un phénoménal procès de deux longs mois. Dans la salle d'audience, les proches des victimes, les avocats, mais aussi... Des "groupies" du serial killer, persuadées de son innocence, ou tout simplement fascinées par sa stature.

Des malades ?

Ces groupies sont les protagonistes d'une petite bombe tout droit venue de Québec, Les chambres rouges. Un thriller d'une étouffante tension qui bouscule attentes, confort et morale pour nous plonger dans la tête de ces jeunes femmes obsédées par les actes extrêmement morbides d'un assassin que tout semble accuser. En tête du récit, un duo féminin antagoniste - l'une est une amoureuse hyper bavarde, l'autre une mutique insondable - aux côtés duquel nous allons sombrer, deux heures durant, de plus en plus loin dans la noirceur. Trop loin !

Avouez que ce pitch est sacrément intriguant. Et ce n'est pas la seule qualité de cet ovni à découvrir en salles depuis le 17 janvier. Car Les chambres rouges dépasse son postulat pour nous embarquer là où l'on a pas, mais alors, pas du tout, envie d'aller. Et le fait avec une mise en scène d'une rare puissance...

Des regards féminins au coeur du mal

Les chambres rouges est un geste politique : c'est l'anti podcast ou série true crime. C'est à dire que l'on s'éloigne du...

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