Fin du droit du sol à Mayotte : que signifie l’annonce formulée par Gérald Darmanin ?

S'il était samedi 10 février 2024 en déplacement à Besançon (Doubs) dans le contexte de la lutte contre les trafics de drogue, dimanche 11 février, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu à Mayotte, alors que de violentes incivilités et d'immigration illégale sévissent dans le département. Sur place pour annoncer de nouvelles mesures, le ministre ne s'est pas fait prier pour partager ses décisions, en réponse aux barrages routiers installés depuis lundi 22 janvier par des collectifs citoyens qui demandent des mesures contre l'insécurité et l'immigration incontrôlée. "Nous allons inscrire la fin du droit du sol à Mayotte", a-t-il assuré sur le tarmac de l'aéroport de l'archipel, des propos relayés par BFMTV, avant de garantir que l'inscription du droit du sol prendrait fin "dans une révision constitutionnelle que choisira le président de la République". Ainsi, "il ne sera plus possible de devenir Français si on n'est pas soi-même enfant de parents français", a précisé Gérald Darmanin. Une décision qui permettra d'empêcher les détenteurs d'un titre de séjour à Mayotte de rejoindre l'Hexagone.

Pour contrer la délinquance, le ministre de l'Intérieur a affirmé que des "interpellations systématiques" et "massives" auront lieu dans les prochains jours afin de "rétablir la paix publique à Mayotte". À terme, l'objectif du locataire de Beauvau est de "mettre fin au camp de Cavani", une zone où des réfugiés originaires des Grands lacs d'Afrique se sont installés. Le ministre (...)

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