Fin de vie : la convention citoyenne demande le développement des soins palliatifs

Il faut améliorer le « cadre actuel d’accompagnement de la fin de vie » en développant notamment les soins palliatifs, indépendamment de l’éventuelle légalisation d’une « aide active à mourir », a plaidé dimanche la Convention citoyenne chargée par le gouvernement de plancher sur ces questions.

Réunis à Paris au Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour leur 7e week-end de travail - qui en comptera neuf au total - les 184 participants à ce dispositif ont massivement approuvé 67 propositions en ce sens.

Au total, « 97 % des votants ont estimé que le cadre actuel doit être amélioré, quelle que soit leur opinion sur “l’aide active à mourir” » a précisé la Convention citoyenne.

Entre autres propositions, les participants suggèrent d’inscrire dans la loi un « droit opposable à l’accompagnement à la fin de vie et aux soins palliatifs » et de débloquer pour cela les budgets nécessaires sur le principe du « quoi qu’il en coûte ». Ils proposent également de financer des recherches pour mieux soulager la douleur, et de développer l’accompagnement des mourants par des psychologues.

Lors d’une précédente session de travail, le 19 février dernier, la Convention citoyenne s’était prononcée majoritairement en faveur d’une évolution de la loi pour instaurer une « aide active à mourir ». Que cette proposition soit retenue ou pas, cela n’enlève toutefois rien à la nécessité d’améliorer les soins palliatifs, ont insisté les citoyens participants.

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