Fin de vie : la convention citoyenne en faveur d’une aide active à mourir

S’il lui reste trois sessions de travail pour affiner ses propositions, la convention citoyenne sur la fin de vie, composée de 184 citoyens tirés au sort, a déjà procédé à un vote. Ce dimanche 19 février, celle-ci s’est ainsi prononcée en faveur d’une évolution de la loi pour « une aide active à mourir » (Source 1).

Après 6 sessions de travail réparties sur autant de week-ends depuis mi-décembre, près de 84 % des citoyens et citoyennes de la convention (140 sur 167 votants) ont estimé que le « cadre d’accompagnement de la fin de vie » actuellement en vigueur ne répondait pas « aux différentes situations rencontrées ». 75 % des votants ont estimé que l’accès à l’aide active à mourir doit être ouvert, plus de 72 % se sont exprimés en faveur de l’accès à l’aide active à mourir « sous la forme du suicide assisté », et plus de 65 % en faveur de l’aide active à mourir via l’euthanasie.

Par ces différents votes, la convention citoyenne estime donc que la législation actuelle, et notamment la loi dite Claeys-Leonetti permettant une « sédation profonde et continue » pour certains malades jusqu’à leur décès, n’est pas suffisante.

Notons que la Convention s’est aussi prononcée pour l’ouverture du suicide assisté et de l’euthanasie aux mineurs, et estime que cette aide active à mourir devra être ouverte à toutes et tous sous conditions, et notamment aux personnes « atteintes de maladies incurables ou...

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