Fin de vie : le critère du pronostic vital engagé « à court ou moyen terme » supprimé par les députés

Les débutés ont défendu leur volonté de clarifier le texte, ce jeudi 16 mai en commission lors de l’examen du projet de loi sur la fin de vie.

Le critère selon lequel les malades doivent avoir leur « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » pour être éligible à l'aide à mourir a été supprimé ce jeudi 16 mai par les députés en commission lors de l'examen du projet de loi sur la fin de vie, remplacé par la notion d'affection « en phase avancée ou terminale ».

« On n'est plus du tout dans la même loi (...) Ce n'est pas l'équilibre de la loi qui a été souhaitée », a regretté la présidente de la commission Agnès Firmin Le Bodo, qui a participé à la rédaction du projet de loi lorsqu'elle était ministre.

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« Le court ou moyen terme n'est pas défini par la Haute autorité de santé »

Les députés ont défendu leur volonté de clarifier le texte, face à la difficulté de définir le moyen terme. « Le court ou moyen terme n'est pas défini par la Haute autorité de santé », a argumenté la députée Renaissance Anne-Laurence Petel.

Pour les opposants à cet amendement, la notion de « phase avancée ou terminale » reste floue. Ils regrettent surtout la disparition de l'expression « pronostic vital ». « L'aide à mourir ne peut s'envisager qu'en fin de...

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