Fin de vie : face aux représentants des cultes, Emmanuel Macron cherche une « voie moyenne »
Emmanuel Macron entend avancer sur la question de la fin de vie « de manière respectueuse », en trouvant une « voie moyenne », ont déclaré plusieurs représentants des autorités religieuses, reçus par le chef de l’État lundi.
Sur la question de la fin de vie, « on a senti qu’il voulait absolument avancer de manière respectueuse » et « dans la complexité, il cherche à trouver une voie moyenne », a estimé Christian Krieger, le président de la Fédération protestante de France, reçu à l’Élysée pour les vœux du président aux représentants des cultes.
Parmi ces derniers étaient notamment présents le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, le recteur de la Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, ou encore une représentante du Forum de l’islam de France (Forif, une instance composée d’acteurs de terrain, née en 2022). Côté gouvernement, Élisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, étaient présents à ce dîner.
Emmanuel Macron a promis « qu’il consulterait personnellement toutes les autorités religieuses, une fois que la convention citoyenne aura fait son travail », « vers avril », selon M. Krieger. « En même temps », il a indiqué « qu’il se sentait le devoir de manifester un respect de personnes qui auraient perdu tout sens à leur vie en raison de leurs souffrances et de leur isolement. Et que la société doit être en capacité de répondre aux personnes qui n’ont pas de réponses religieuses pour elles-mêmes ».
Rupture majeure
Le chef de l’État a aussi indiqué que 2023 serait « l’année du Forif », « interlocuteur », des pouvoirs...
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