Fin de vie : les participants à la convention citoyenne interpellent Emmanuel Macron

C’est une décision qui fait grand bruit. L’actuel Premier ministre, François Bayrou, a annoncé vouloir mettre en place deux textes qui différencient l’aide à mourir et les soins palliatifs. « On a deux sujets qui vont être examinés par le Parlement. Deux sujets, il faut pouvoir voter sur chacun de ces deux textes différemment. Pas pour retarder, je ne retarderai pas ». Le Premier ministre voudrait ainsi donner la possibilité de pouvoir voter « différemment » sur les deux sujets.

Cité par France Info, le député Olivier Falorni, partisan de l’aide à mourir dénonce cette option : « Scinder les deux textes, c’est une idée portée par les opposants à l’aide à mourir ». De son côté, l’entourage de François Bayrou précise : « Le Premier ministre a ses convictions, mais là-dessus, comme sur beaucoup de sujets, il fait la part des choses. »

Faut-il scinder le texte ?

Dans les colonnes de La Tribune dimanche, l’association « Les 184 », qui regroupe les participants à la convention citoyenne sur la fin de vie, somme le président de la République de se prononcer sur cette volonté de scinder le texte en deux. Elle rappelle « l’engagement solennel du président de la République en faveur d’une seule loi sur la fin de vie ». Cette scission irait donc à l’encontre des conclusions du rapport de la Commission citoyenne sur la fin de vie (CCFV), remis en avril 2023.

Le 27 janvier dernier, une lettre avait été signée par près de 200 élus du camp présidentiel et du PS demandant au Premier ministre de...

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