Fin de vie : comment rédiger des directives anticipées ?

Les circonstances et les accidents de la vie font qu’il est possible de ne plus être en capacité d’exprimer sa volonté concernant sa fin de vie. Cela peut être le cas par exemple si une personne tombe dans le coma, qu’elle a un grave accident, que ses capacités cognitives sont gravement altérées ou encore en raison de son grand âge. Exprimer oralement ses souhaits lorsqu’on est en pleine possession de ses moyens ne suffit pas, l’affaire Vincent Lambert l’a montré. Pour s’assurer que sa volonté soit respectée, il est indispensable de rédiger des directives anticipées.

Les directives anticipées sont un document sur lequel une personne majeure (ou une personne majeure sous tutelle, avec l'autorisation du juge) exprime expressément et précisément ses volontés sur la poursuite ou l’arrêt des traitements en fin de vie. Elle peut par exemple écrire qu’elle ne souhaite pas de réanimation cardiaque et respiratoire, d’assistance respiratoire, d’alimentation et hydratation artificielles. II est important d’informer vos proches et votre médecin traitant de l’existence de ce document. Ce dernier peut lui être confié afin qu’il le conserve dans votre dossier médical. L’objectif est que les directives anticipées soient accessibles facilement si nécessaire.

Ces directives s'imposent au médecin, sauf dans deux cas particuliers : en cas d'urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation, lorsque les directives anticipées apparaissent manifestement inappropriées (...)

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