Fin de vie : les responsables religieux prennent position à l’approche de la future loi

Les principaux responsables religieux se sont réunis mardi 23 janvier à Paris. Ils ont réitéré leur opposition à un changement législatif sur la fin de vie.

Les responsables des principaux cultes ont répété mardi 23 janvier leur réticence face à une évolution de la loi sur la fin de vie, dans l'attente d'une nouvelle réunion avec le chef de l'État qui a promis un texte pour février.

« Nous sommes très prudents sur la nécessité d'une loi. La loi Claeys-Leonetti répondait à beaucoup de nécessités, l'enjeu est de la faire vivre davantage », a affirmé Éric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France, lors d'une conférence de presse.

« On a une loi très bien faite, avec un seul défaut : les soins palliatifs ne sont pas assez développés. Mettons-les enfin en place partout et ensuite on verra. On ne peut pas décider que, même dans un cas exceptionnel, on peut donner la mort », a ajouté le grand rabbin Haïm Korsia, parlant de « rupture anthropologique ».

Lire aussi >>  Fin de vie : accompagner une malade en Suisse pour un suicide assisté, elle raconte

« Dieu nous a donné la vie »

Avançant un argument religieux, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a quant à lui souligné que « Dieu nous a donné la vie, c'est lui qui décide à quel moment il doit la reprendre ».

Les responsables des cultes avaient été reçus en janvier par le président de la République, Emmanuel Macron, qui avait alors promis de les consulter à nouveau. Plusieurs d'entre eux avaient rapporté que le chef de l'État comptait scinder le texte en deux projets de loi,...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi