First Love Theory : les hommes, incapables de se remettre de leur premier amour ?
La théorie, largement reprise sur Tik Tok, voudrait que les hommes gardent des stigmates à vie de leur première relation. Dernier concept à la mode ou vrai processus psychologique ?
Toujours marquant, parfois plus que d'autres, le premier amour laisserait une marque indélébile dans le cœur des hommes. Largement reprise sur les réseaux sociaux, notamment par les femmes, cette « First Love Theory », que l'on peut traduire par « syndrome du premier amour », laisse entendre que la première relation amoureuse vécue par les hommes définit toutes celles qui vont suivre. C'est elle qui façonnerait leur perception de ce que serait « une grande histoire d'amour ». Elle deviendrait un point de repère, une norme qui influencerait leurs rencontres, la manière dont ils vivent chaque histoire, mais aussi leur façon de communiquer, ou de faire preuve (ou pas) d'empathie.
La chimie à l'œuvre
Cette théorie se base sur le fait que le cerveau libère des doses d'hormones considérables lors de ce premier amour. Une sorte d'effet extrêmement enivrant, que l'on pourrait presque comparer à une première prise de stupéfiant. Un mélange chimique, fait principalement d'ocytocine et de dopamine, qui crée des sensations intenses... D'autant plus lorsque cet amour initiatique est expérimenté durant les jeunes années. « L'adolescence est une période biologiquement optimale, du point de vue du cerveau, pour retenir des connaissances et développer sa mémoire », expliquait Catherine Loveday, professeure au sein du Centre des Sciences Psychologiques de l'université de Westminster au « Guardian » en 2023. Dès lors, les souvenirs créés entre 10...
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