« La Fleur de Buriti », « État limite », « Une affaire de principe » : les films à voir (ou pas)

Si les films américains trustent les écrans avec « The Fall Guy » et « Jusqu’au bout du monde », des petites pépites sont à dénicher au rayon du cinéma d’auteur.

« La Fleur de Buriti » de João Salaviza, Renée Nader Messora (4/5)

Avec Ilda Patpro Krahô, Francisco Hỳjnõ Krahô, Solane Tehtikwỳj Krahô…

Le sublime « Le Chant de la forêt » des mêmes João Salaviza, Renée Nader Messora leur avait donné une existence cinématographique. « La Fleur de Buriti » prolonge le geste avec une exploration ethnographique mais aussi historique du peuple Krahô, massacré par les Européens venus s’approprier leurs terres et leurs perroquets. Le film montre leur résistance pacifique quand Jair Bolsonaro tentait définitivement de prendre le contrôle des richesses de l’Amazonie. Le plus beau du film tient dans le personnage de la petite fille hantée par les massacres passés. Si tu veux tout oublier, pisse dans la rivière, lui dit le gardien du village, conscient que la lente assimilation est déjà en marche - les guerriers chassent dans les supermarchés, ironise sa mère. Yannick Vely

« État limite » de Nicolas Peduzzi (3/5)

C’est un secret de Polichinelle que le Covid a mis à jour sans aucune pitié… La course à la rentabilité et le vieillissement de la population ont mis le système hospitalier français au bord du précipice. Caméra au poing et jamais caché aux patients, Nicolas Peduzzi suit l’unique psychiatre de l’hôpital Beaujon, à Clichy. Jamal Abdel-Kader arpente sans relâche les couloirs de...


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