« Formidable » de Benoît Cohen, un hymne à la vie et à son père qui questionne la mort

Dans « Formidable », l'écrivain signe un hymne à son père et à la vie, tout en questionnant frontalement la mort.

On l'a découvert en même temps écrivain et chauffeur de taxi à New York dans son premier roman, « Yellow Cab ». Puis fils aimant et admiratif dans « Mohammad, ma mère et moi », récit dans lequel il racontait comment sa mère, Marie-France Cohen, accueillait chez elle un jeune migrant afghan. Dans « Formidable », Benoit Cohen rend un pudique et magnifique hommage à son père, foudroyé par un cancer il y a un peu plus de douze ans, un homme de l'ombre qui avait fondé avec sa femme Bonpoint et Merci. Ce père était formidablement drôle, aimant, vivant. Au-delà de ce portrait délicat, c'est une question universelle que pose Benoit Cohen : celle de voir souffrir ceux qu'on aime le plus au monde et d'être totalement démuni. Que faire, l'accepter ou basculer hors la loi ? Ce livre intime bouscule le débat sur la fin de vie en toute délicatesse.           

ELLE. Vous venez d'adapter au cinéma le livre que vous aviez écrit sur votre mère. Celui-ci est consacré à votre père, vous êtes un fils reconnaissant !             

BENOIT COHEN. Je suis reconnaissant qu'ils m'offrent de bons sujets ! Écrire « Formidable » était surtout une façon de rendre hommage à mon père, un homme souvent dans l'ombre de ma mère. Et de lui donner la parole. Mon père était un taiseux, je voulais le raconter. Nous nous sommes beaucoup aimés mais pas parlé.           

ELLE. Paradoxalement, ce livre sur la mort de votre père est rempli de vie…           

B.C....

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