Formulations, actifs, biotechnologies... à quand la crème miracle ?

Petit tour dans les laboratoires pour découvrir les secrets des formulations les plus pointues, présentes et… à venir.

Si la cosmétique aime jouer sur le registre du rêve, elle n'en est pas moins sérieuse. Du point de vue de la réglementation, chaque promesse avancée ne peut l'être que preuves à l'appui. Si une marque revendique tel pourcentage de rides en moins ou telle augmentation de la fermeté, elle ne peut l'écrire sur ses produits, ou l'affirmer en publicité, qu'à l'aide de tests solides.

« Quand on dit que notre crème Rénergie H.P.N. procure un effet lift, on a des résultats pour le prouver », assure Annie Black, directrice scientifique de Lancôme. De fait, les marques disposent d'une batterie de tests pour garantir leurs résultats et les gros labos ne lésinent pas sur les moyens. « On utilise des tests in vitro sur différents modèles, des cellules, des peaux reconstruites. In vivo, on travaille avec des experts qui utilisent des échelles de gradation ; s'y ajoutent des tests instrumentaux, des autoévaluations », détaille la spécialiste. In fine, les services réglementaires passent tout à la loupe.

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L'innovation des biotechnologies

Ces processus de fabrication qui font intervenir des levures ou des bactéries sont aujourd'hui très médiatisés, et pourtant, ils ne sont pas nouveaux en cosmétique. L'acide hyaluronique, par exemple, est obtenu par biotech depuis 1985 (brevet Shiseido), alors qu'il était auparavant extrait de crêtes de coq ! Si les biotechnologies sont plus...

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